Ce matin il faisait vraiment très froid (aux yeux d’un-e belge) : -5°C pendant toute la leçon. Le soleil étant très bas, même s’il brillait de tous ses feux il n’a pas réchauffé nos petits os ni notre belle vallée. Résultat : il a fait caillant toute la matinée.
Et on n’était pas tous prêts pour ça. Au vu des problèmes techniques et des constatations qui s’imposaient, je vous ponds en rentrant ce petit article pour vous guider dans vos choix de vêtements au cas où l’hiver déciderait de durer (ça pue encore au moins pour cette semaine, alors soyez attentifs) :
Pour trouver tout ça consultez des spécialistes. J’ai moi aussi longtemps succombé à l’appel du bon marché cousu-main par des enfants sous-payés, avant de laisser Décathlon de côté et d’oser pousser la porte en verre de chez Alpi (c’est peut-être aussi fabriqué par des enfants sous-payés, mais la qualité du service est incommensurable). Non sans avoir consulté une floppée de sites Internet pour ne pas avoir trop l’air d’une débutante en m’adressant aux vendeurs, je l’avoue.
Ça m’a par exemple permis de découvrir le mérinos. Vous l’avez compris c’est un peu ma matière-fétiche, et plus j’en mets plus j’en suis contente. Seul inconvénient : les mites qui ont bien compris elles aussi que c’était un filon à exploiter.
Nos amis néo-hébertistes, lors du SIP Camp, ont fini de me convertir au minimalisme auquel Franck m’avait initiée et je me suis mise en quête de mes premières baskets barefoot. Introuvable chez Déca, rien à ma taille à Cologne et à Aachen, c’est chez Alpi qu’on a su me conseiller les miennes, et c’est en grande partie grâce à elles que grimper sur les murs du pavillon paraît si facile.
Enfin, vous n’êtes pas obligés de vous trimballer un sac, vous avez bien capté que Jean et moi étions équipés dans ce domaine et pour le peu de fois où c’est utile ça ne vaut pas la peine que tout le monde ait une pharmacie complète sur le dos, deux suffisent amplement.
Vivement samedi prochain, il y aura peut-être même de la neige ;-)*
*Si c’est le cas on vous dira comment vous habiller avant, cette fois.
Mérinos , mérinos… bien avant que de désigner un ovin ou une matière textile, ce mot magique représentait pour moi le plus septentrional des gros rochers de Freÿr. Avec sa “voie normale” à l’ouest, la “familiale” dont j’ai fait plusieurs longueurs en tête et à l’est la ligne radius – cubitus (dur dur). La “vire à la casserole” barre horizontalement le MERINOS.
N’effrayons pas les pratiquants (actuels ou potentiels) avec trop de perfection. “C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe”… certains vieux vêtements que l’on connaît bien dont on connaît les limites et que l’on ne craint pas d’abîmer seront bien utiles. Que l’origine du vêtement soit de type “rando”, “jardinage”, “fitness” ou “sport” n’a pas beaucoup d’importance ! Attention tout de même à la zone lombaire qui correspond souvent à une discontinuité en cas de flexion du tronc vers l’avant ou du jeu de l’épervier en variante “plaquage”. Les salopettes ou autres “1-pce” peuvent résoudre cela. Personnellement je n’aime pas les vêtements amples qui s’accrochent aux branchettes et forment des cheminées de refroidissement entre le corps et l’isolation.
Bon, donc il y a de la neige.
Outre la question de savoir comment ça va se passer sur la route, cette semaine optez pour un pantalon déperlant au lieu du machin en coton.
La température n’est pas beaucoup plus basse que la semaine passée mais les petites baskets basses et super-aérées prendront l’eau dix minutes après le début de la leçon du coup prenez des chaussettes moyennes dans des chaussures plus épaisses, type hybrides trail-randonnée avec des guêtres pour que la neige ne rentre pas dedans par au-dessus.
Et pour parer aux pluies verglaçantes annoncées, la veste sera éventuellement un poil moins chaude mais vraiment imperméable, par contre – et toujours aussi perspirante.
Bon entraînement !